Fil d'actualités de la fédération française de vol libre.
Le 10 mars 2023 :Â INFORMATION IMPORTANTE ASSEMBLÃE GÃNÃRALE EN DISTANCIEL
Après trois ans de pandémie et dâAG en distanciel, nous nous réjouissions tous de pouvoir enfin nous retrouver, dâéchanger et de débattre comme nous en avions lâhabitude. Câest dâailleurs comme cela que nous lâavions précisé dans Vol Passion. Nous avions également commencé à prendre toutes les dispositions pour réussir enfin une AG vraiment conviviale. La salle était réservée et lâAG annoncée sous cette formeâ¦
Aujourdâhui, il nous apparait plus judicieux, en raison des incertitudes quant aux conditions de circulation et de transport qui rendent compliquées les réservations individuelles ainsi que les conditions dâannulation de tenir notre AG à distance comme lâautorisent nos statuts.
Le Bureau directeur du 9 mars à 18 heures, mandaté en cela par le Comité directeur, a estimé quâil était plus sage de ne pas engager trop de ressources financières dans lâorganisation d âune AG soumise à tant dâaléas comme le versement dâacomptes sur les réservations dâhôtel, de salles et la restauration non remboursables. Nous avons fait le choix quâelles soient plutôt utilisées sur nos terrains ou pour des projets de clubs, de CDVL ou de ligues.   ====>>> lire la suite
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14 février 2023:
Appel à candidatures au Comité directeur. Trois postes à pourvoir. Fiche à remplir
Date limite de dépôt des candidatures : 23 février 2023 23h59
20 janvier 2023 :
L'AG de la FFVL se tiendra le dimanche 26 mars 2023 en présentiel à Jonage (69), au campus Véolia.
La veille le comité national Parapente (CNP) tiendra ses assises.
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Toutes les informations relatives à l'AG seront disponibles sur cette page. N'hésitez pas à la consulter régulièrement.
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l'Assemblée Générale Annuelle de l'Union Européenne de Vol Libre (EUVL - EHPU en anglais) s'est tenue le 10 février en Angleterre(Lake District), organisée par l'association britannique de vol libre (BHPA), sous la présidence de son Président.
Une vingtaine de personnes avaient fait le déplacement, deux autres ont participé à distance (visio), représentant 15 des fédérations membres.
Pour la FFVL y participaient son Président, JL Coste, et Thomas Sénac, Président du CnP et chargé de mission internationale â aussi reconduit comme trésorier de l'UEVL.
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Les travaux et échanges ont concerné notamment :
une synthèse des travaux de son Comité Technique et Sécurité, notamment ceux ayant eu lieu lors d'une réunion de travail à Nice organisée par la FFVL en juin dernier,
l'introduction de la nouvelle base de donnée européenne pour les accidents (projet mené par le DHV),
la présentation des travaux en cours au Groupe de Travail (WG 6) pour le suivi des normes européennes pour le Parapente et le matériel,
l'actualité sur les espaces aériens, et notamment la présentation du Président de Europe Air Sport, qui regroupe les fédérations sportives aériennes européennes pour faire du lobbying vers les autorités et administrations européennes afin de protéger nos espaces de vol (grande menace du déploiement des drones).
Côté FFVL, nous avons présenté les avancées autour de la Charte ParachecK ® pour le contrôle des parapentes, et le concept émergent autour des ZSM (zones de sensibilité majeure) pour la protection de rapaces.
Cette réunion très conviviale a aussi été l'occasion de fêter le cinquantenaire du BHPA, et de nombreux échanges informels autour du vol libre entre les représentants des Fédérations membres.
Selon la logique de Présidence tournante, le nouveau Président de lâUEVL est celui de la fédération autrichienne. La prochaine AG doit se tenir dans un an à Vienne.
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Très belle initiative en Normandie avec le club Eur'enciel !
Pas moins de 42 bénévoles ont mis toute leur énergie à débroussailler le décollage de la Roquette. Ces bénévoles locaux ont été rejoints par d'autres plus éloignés de clubs de la région parisienne.
Au total ce sont 4000 m2 qui ont été nettoyés pour ce decollage qui permet aussi le vol en fauteuil handi.
Tout ce travail de lutte contre des espèces invasives s'est fait en bonne entente avec le Conservatoire des espaces naturels de Normandie.
et bien sûr tout s'est terminé par un petit banquet grâce à un barbecue mobile, fabriqué par un ingénieur finlandais, pilote du club.
Le vol libre crée des liens et vit notamment grâce à la mobilisation de toutes compétences.
Belle synergie fédérale !
Depuis lâaéroport, sur le chemin du retour dâAfrique du Sud, Timo a eu la gentillesse de répondre à quelques questions, de partager avec nous des photos et des vidéos.
Photos
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Tu viens de battre plusieurs records FAI, Peux-tu nous en faire un bref récit ?
Oui, quatre records FAI, deux records du monde et deux records d'Europe. Distance sur parcours triangulaire et vitesse sur triangle de 300k.
Deux 550 km dans le Sertão , dont 569 km en partant de Tacima et en posant à seulement 6 km de la balise de record mondial à but déclaré ! Mais record par un Français à la clef!
Et enfin l'aventure sud Africaine et le plus long vol du continent avec 562 km.Â
J'ai clairement de la chance d'être autant soutenu par mes parents, comme pour ce dernier trip où ils ont tout organisé. Ils étaient là pour me treuiller, faire la récup et toute la logistique.Â
C'était pour moi un objectif de taille et j'étais vraiment très heureux d'avoir eu la chance de le réaliser. Un grand merci à tous ceux qui m'ont aidé et qui ont cru en moi !!
Quelles étaient les conditions aérologiques ?
Pour mon vol dans les Alpes, les conditions étaient vraiment bonnes pour ce parcours, quasiment pas de vent , des thermiques puissants et une belle masse d'air organisée et agréable le tout avec de jolis cumulus! Juste sur la fin, à cause de surdéveloppements sur les Ecrins, tout le retour est passé à l'ombre et je n'étais pas sûr de pouvoir boucler. Heureusement avec l'inertie de la brise surpuissante ça a plutôt bien marché !Â
Ce vol du 9 août 2022 a été lâoccasion de deux records validés par la FAI ! Records de vitesse : 29,5 km/h sur un triangle de 300 km et record de distance : 313,6 km en triangle FAI.
Tu viens aussi de faire deux très belles saisons en CFD, quel plaisir trouves-tu à préparer tes vols ?
En général la période des gros vols dans les Alpes tournent autour de l'été et c'est aussi le moment où je travaille...Donc ce n'est pas évident de préparer ces vols vu que je ne suis pas reposé à 100% . J'essaie de regarder la météo, de bons copains me préviennent aussi pour venir voler quand ils ont un bon créneau en vue. Alors la négociation pour la ou les journées de dispo commence ð.Â
C'est toujours excitant de savoir qu'une potentielle bonne journée se prépare même si ce n'est jamais sûr. Parfois ça me stresse plus qu'autre chose mais je pense que j'aime bien ce frisson et cette peur d'être ou de ne pas être au bon endroit au bon moment.
en vol ?
Pendant le vol, quand je suis en l'air, je rentre dans ma bulle, je ne pense qu'au moment présent et je fais ce que je sais le mieux faire et ce qui me fais le plus plaisir: parcourir de la distance en parapente ! Quand les conditions sont bonnes et que tout roule je suis le plus heureux du monde sous ma voile! C'est juste incroyable le feeling d'un vol qui se déroule à la perfection.Â
et après le vol ?
L'après vol est toujours un moment fort également, quand je touche les pieds au sol, que j'enlève le casque , lève la tête vers le ciel et que je repense à toute la journée, tous les moments difficiles et les moments magiques... La pression retombe. Après un beau vol le sentiment d'accomplissement est fort. Je suis souvent ému et me laisse submerger facilement par l'émotion ð
Peux-tu te présenter car beaucoup ne te connaissent que par tes déclarations de vol ?
J'ai 20 ans , mes parents sont tous les deux moniteurs de parapente. J'ai donc toujours baigné dans le milieu. J'ai très vite fait du gonflage. Jusqu'à mes douze ans j'ai suivi mes parents entre la Corse et le Brésil (printemps/été en Corse et automne/hiver au Brésil). à 7ans j'ai fait mes premiers petits vols soaring sur la dune de Canoa Quebrada, sous une ITV awak ou sous un parachute ninja. J'ai continué à beaucoup pratiquer sur cette dune.
Et plus tard à 11ans, j'ai fait mes premiers grands vols au col de Salvi en Corse avec une spiruline 16m2.Â
Mes parents ont toujours été présents pour m'encadrer dans ma progression. J'ai vraiment eu le déclic du cross à 15 ans, où j'ai passé tout l'été à crosser tout seul autour de la maison avec une Explorer xxs.Â
Ensuite la Colombie pour mes premiers 100 km, puis le Sertão pour mes premiers 350 km à 16 ans, avec mon papa qui m'attendait et descendait me chercher en spirale quand je n'arrivais pas à monter! Puis l'année suivante plusieurs 400/450 km dans le Sertão. En parallèle pleins de jolis vols l'été chez moi en Corse et du volume emmagasiné.Â
Et ensuite l'année de mes 18 ans , le permis de conduire et la possibilité de pouvoir découvrir le vol dans les Alpes! Saison 2020/2021.
C'était un peu l'aventure au début de se retrouver tout seul sur le "continent "ð
Mais ça a plutôt bien marché vu que je gagne la CFD!!Â
Puis en 2022, mes premiers 500 km au Brésil, l'entrée au DEJEPS parapente, une saison dans les Alpes 2ème CFD et avec deux records du monde.Â
La Corse est-elle un bon terrain d'entraînement ?
La Corse n'est pas un endroit facile pour faire des bornes, surtout la micro région où je vis (la Balagne). Mais ça forge un homme comme on dit ð. Des conditions techniques, peu d'options pour poser à certains endroits, en plus on vole souvent dans du vent...Mais ça vole souvent et toute l'année donc oui ça en fait un bon terrain d'entraînement.Â
Comment prépares-tu tous ces vols vols magnifiques?
En général je me prépare mentalement pour chaque saison et style de vol (plaine/montagne) , ensuite comme tout le monde, je regarde la météo et regarde quel parcours pourrait marcher en essayant d'optimiser la journée de vol.
J'essaie de faire aussi énormément de visualisation.
Pourquoi plutôt ce type de vol que les compétitions ?
N'ayant pas été au pôle espoir, je n'ai jamais été dirigé vers la compétition. En plus il n'y en a pas en Corse et je ne pouvais donc pas essayer "facilement ".Je pense aussi que le format n'est pas très adapté à ma personnalité et à ce que j'aime dans le parapente. Il y a beaucoup de contraintes. Mais là actuellement je souhaite m'y mettre un petit peu pour essayer ce style de vol, surtout pour apprendre des choses et progresser avec les meilleurs. On verra bien ce que ça donne!
Tes projets ?
Toujours pleins de projets en tête !
Quelques uns:Â
Essayer donc la compétition et continuer à chasser les records de distance. Pleins de projets en escalade aussi!Â
Finaliser le DEJEPS en essayant si possible de ne plus rater les examens et les rattrapages ð
J'aime ma vie et j'aimerai continuer à la vivre de cette manière en profitant de chaque instant.
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On entendra sûrement reparler de ce projet ! Mais pas avant fin 2023. La FFVL vous en livre quelques secrets en primeur.
Alex a toujours été un ambassadeur du kite et de la FFVL connu pour ses records de vitesse. Mais il nâa pas fini de nous étonner et sa volonté de repousser les limites a fait naître un projet qui ne peut que séduire tous les amateurs de glisse que nous sommes. Il y a dans nos ailes une énergie prodigieuse ! Et lâinventivité est aussi source de nouvelles libertés, surtout quand elle est mise au service de projets qui permettent à notre planète de mieux respirer.
D'abord une petite vidéo pour se faire une idée
Comment a germé l'idée de Syroco?Â
Après une belle carrière de sportif de haut niveau, un palmarès de records plutôt sympa (2 fois recordman du monde de vitesse à la voile, 4 fois champion du monde de vitesse en kitesurf, détenteur actuel du record absolu en kitesurf à 107,36 km/h), je me demandais comment donner du sens à tout cela, comment mettre mes compétences au service dâun projet vertueux pour la planète. Dans le sport, on innove beaucoup mais on se préoccupe rarement des applications de ces innovations au-delà de sa discipline.Â
Jâai eu la chance de rencontrer des entrepreneurs du numérique, des âstartupersâ, qui mâont aidé à cristalliser un « business model » qui ait du sens. Chez Syroco nous nous fixons des challenges extrêmes, quâon appelle des « moonshots », qui obligent nos équipes à sortir de leur zone de confort, à inventer de nouvelles approches et de nouvelles technologies. Puis on identifie, parmi ces innovations, celles qui ont un potentiel industriel, à la fois en termes dâimpact mais aussi de viabilité business.Â
Et notre premier moonshot, dans la lignée de ma carrière de kitesurf de vitesse, câest de développer un speedcraft qui va pulvériser le record absolu de vitesse sur lâeau, propulsé par le vent. Le record est aujourdâhui à 121 km/h (Paul Larsen sur SailRocket en 2012), nous visons 150 km/h, ou 80 nÅuds !
En gros quelles sont les différentes composantes fondamentales pour le fonctionnement du speedcraft de Syroco ?
Nous avons choisi dâimplémenter un concept jamais testé jusquâà présent, celui de lâaile dâeau. Le speedcraft est composé dâune nacelle qui accueille les pilotes, tendue entre 2 forces opposées: la force de propulsion qui est celle dâune aile de kite géante (entre 30 et 50 m2), et une force anti-dérive venant dâun foil inversé, qui retient le speedcraft à lâeau. La capsule vole à 1 mètre au dessus de la surface de lâeau. Ce concept permet dâobtenir une efficacité jamais atteinte à ce jour: nous visons 80 noeuds de vitesse moyenne dans environ 30 noeuds de vent.Â
si on comprend bien les images, le pilotage se ferait plutôt assis dans un habitacle léger, une capsule, cela change beaucoup du pilotage debout ? On peut vraiment diriger et choisir la trajectoire ?Â
Oui ça change pas mal de choses! Surtout en termes de manipulation de lâaile. Notre équipe de chercheurs et ingénieurs a conçu un dispositif électromécanique qui permet de reproduire les mouvements que je fais avec ma barre de kite. Et jâavoue que le résultat est impressionnant. A ce stade, on travaille avec un prototype radio-commandé et on arrive à piloter le kite à distance avec un joystick (lâengin final, que je piloterai, est encore en phase de design). De la même manière, le pilotage du foil se fait aussi via une radio-commande au stade du prototype. En combinant les deux (kite et foil), on maîtrise plutôt pas mal la trajectoire.Â
Dans quelle mesure la recherche de performance peut-elle aider à trouver des solutions écoresponsables ?
Câest justement lâobjet de Syroco: appliquer la recherche autour du recordde vitesseà la transition énergétique du transport maritime. Nous avons dû développer des algorithmes de calcul pour déterminer les meilleures options pour notre speedcraft, afin de tirer le meilleur parti de la puissance du vent. Ces algorithmes, nous en avons fait une plateforme de simulation basée sur un jumeau numérique, qui fonctionne pour tout type de navire - petit ou très gros, avec voiles ou sans voiles⦠Les lois de la physique sont en fait les mêmes, et nous arrivons à modéliser et simuler précisément le comportement du navire et son efficacité selon les conditions météo, de mer⦠et donc de calculer les économies de carburant et les émissions de gaz à effet de serre.Â
Des cargos sur foils, c'est possible ? Comment transposer aux bateaux plus lourds et passer du prototype à des applications répondant aux besoins de la navigation marchande ?Â
Des cargos qui volent, non. Mais utiliser des foils pour changer lâassiette du navire et réduire les frottements de lâeau, oui, on travaille dâailleurs sur des dossiers dans ce domaine. Mais il y a beaucoup de choses quâon peut faire pour optimiser l'utilisation dâun bateau: changer la route, adapter la vitesse, optimiser lâangle de barre, modifier les ballasts, et aussi bien sûr équiper le navire de voiles, dâailes de kite⦠pas comme mode de propulsion principal, mais comme auxiliaire, qui peut réduire de 20% par exemple la consommation. A lâéchelle du transport maritime, câest énorme.Â
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Merci Alex et tous nos voeux de réussite !
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